Qui étaient les Déportés et les Justes de Briançon ?
Les Déportés Biet Georges, Blanchard Henry, Border Edouard, Buisson Joseph,Chaix Françoise, Deyme Joseph, Fremowitz Alice, Froger René, Hermitte André, Hervieux Eugène, Kouyoumdjian Pierre, Lagere Adrienne (née Davin), Magnani Alvaro, Mahon Joesph, Monet Emile, Mme Mondet (née Fourrat), Moullet Joseph, Rambaud Louis, Robert Jules, Roux Georges, Salvat Odette (née Sylvestre), Tramier René, Violin Auguste Les Justes Bisserier Germaine dite Jamy, Chaumet Simone, Daurelle Adrien, Lepoire François
- Germaine Bisserier, dite Jamy, et Simone Chaumet étaient co-directrices d’une maison d’enfants au Fontenil. Ces deux jeunes femmes recueillirent des enfants juifs et s’en occupèrent avec beaucoup de courage et de tendresse. Averties d’un danger de dénonciation, elles les cachèrent dans un chalet de montagne au col de Fanget, dans les Alpes de Haute Provence. Elles sauvèrent Gilbert Allouch, Maxime Allouch, Jean Allouch, François Gelbert, Maurice Wrobel, Charles Wrobel.
- Adrien Daurelle était notaire à Briançon. Etudiant, il avait accompli son stage à Marseille dans l’étude de Maître Gilbert Lévy-Bram. Quand la chasse aux juifs sévit dans la cité phocéenne en 1943, Gilbert Lévy, sa femme et sa petite fille se réfugièrent à Briançon. Adrien Daurelle, très actif dans la résistance, employa Gilbert Lévy sous un faux nom dans son étude et intervint énergiquement pour le faire libérer quand il fut arrêté par la Gestapo. Il hébergea sa fillette chez lui pour la protéger de la typhoïde qu’avait contractée son père. Du 29 août au 6 septembre 1944, quand Briançon fut reconquise par les Allemands, il tint tête aux occupants pour assurer la sécurité de ses protégés juifs. Adrien Daurelle sauva Michèle Berniedac (née Lévy-Bram) et Gilbert Lévy-Bram.
Le 7 mars 1999, l’institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Adrien Daurelle le titre de Juste parmi les Nations.
- Le docteur François Lepoire habitait Briançon. Lors de ses études de médecine à Nancy, il s’était lié d’amitié avec Paul Leichtmann, de confession juive. En septembre 1943, François Lepoire lui offrit l’hospitalité, au mépris du danger, car les juifs et les étrangers étaient interdits de séjour dans les régions frontalières. Puis il lui trouva un poste dans une maison de repos « Les Neiges ». En juin 1944, les deux amis prirent le maquis et se battirent contre l’occupant.
François Lepoire sauva Paul Leichtmann. Le 4 octobre 1989, l’institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à François Lepoire le titre de Juste parmi les Nations.
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