Mairie : Réaction suite à la relégation des Diables Rouges

Après avoir nourri l’espoir pendant de longs mois, la Fédération a refusé lundi 26 juillet d’inscrire en ligue Magnus les Diables Rouges de Briançon, qui avaient remporté la Coupe

de France à Bercy en janvier dernier. Contre toute attente, elle ne reconnaît pas la SASP (société anonyme sportive professionnelle) créée pour reprendre les rênes du club et

assurer sa pérennité, avec le soutien de la municipalité. Cette annonce tombe comme un couperet pour les membres de la SASP et de notre équipe municipale, qui étaient en

pourparlers avec la Fédération depuis de longues semaines. Jugées « encourageantes » par Luc TARDIF lui-même, président de la Fédération, les négociations avaient selon lui « de bonnes chances d’aboutir ».
 

Il convient de rappeler que nous lui avions donné de sérieux gages de confiance, satisfaisant à tous les critères budgétaires draconiens qu’il nous avait imposés. Comment ne pas

s’étonner de cette soudaine inflation des exigences de la Fédération quand son directeur, Eric Ropert, reconnaissait hier à mots couverts le laxisme de son institution en déclarant

dans les colonnes du Dauphine Libéré : « Si on avait appliqué les règlements à la lettre, le club aurait été sorti du championnat il y a un an déjà » ! A cette époque, le club de hockey était dirigé par la précédente équipe municipale.
 

Nous tenons à souligner que ce revirement inopiné plonge dans le désarroi 26 familles de la commune, celles des joueurs et de deux salariés du club, qui se retrouvent subitement sans emploi. Déjà fragilisée par la fermeture du centre psychopédagogique Elan et par le départ de l’Armée, du Tribunal d’Instance et des Douanes, l’économie locale va devoir accuser le coup.
Au-delà de ses répercussions économiques et sociales, cette décision revêt aussi une dimension affective pour les Briançonnais, qui ont toujours vécu dans la culture et la tradition

du hockey sur glace. Nous réfléchissons actuellement à une solution car il ne peut être question de priver nos concitoyens de ce sport emblématique.