L'hôpital de Briançon en soins intensifs !

Modifié le 
11 décembre 2011
Par
Constin

Madame EYMÉOUD, Présidente de la Conférence Sanitaire de Territoire est venue le 6 décembre présenter à Briançon les options soumises par l'ARS, à la réflexion des membres de cette instance, dont la suppression des 6 lits du Service de Réanimation de l'hôpital des Escartons.............

 

Le Parti Socialiste du Pays Briançonnais n'est pas convaincu du tout de la volonté de la Présidente de faire échec à une orientation qui apparaît, d'ores et déjà, arrêtée par l'ARS. En effet comment peut-on accepter que le maintien de l'activité Réanimation soit conditionné par la fréquentation de nos amis italiens, alors que l'ARS ne nous donne pas les moyens. C'est nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Bras armé du gouvernement relayé par Madame EYMÉOUD, l'ARS qui manie plus facilement la calculette que le bistouri, considère que le Service Public Hospitalier doit s'adapter aux contraintes économiques et financières, quel que soit le prix à payer, y compris la mise en danger de la vie de nos concitoyens par la disparition du Service de Réanimation.

Les habitants du Grand Pays Briançonnais ne veulent pas mourir ni dans les ambulances, ni dans les hélicoptères parce que les conditions climatiques défavorables empêcheraient tout transfert salvateur vers tel ou tel autre hôpital, éloigné de plusieurs dizaines de kilomètres.

La population n'est pas dupe. Après les réformes implacables de la carte scolaire, de la carte militaire, de la carte judiciaire, c'est aujourd'hui la carte hospitalière mise en œuvre par l'ARS. Chacun d'entre nous, à travers son vécu quotidien, se doit d'en mesurer tous les ravages et toutes les conséquences.

Le Parti Socialiste du Pays Briançonnais, solidaire de la lettre adressée au Directeur Général de l'ARS PACA par Gérard FROMM, Maire et Président du COS de l'hôpital de Briançon, en appelle à tous les citoyens, pour que chacun se prépare à une mobilisation générale d'ampleur, s'il venait à l'esprit de l'ARS de poursuivre dans la voie qu'elle s'est tracée. L'ARS est devenue, au fil du temps, une Agence de Notation au service d'une politique de santé publique que nous refusons, qui décide ce qui est bon ou pas pour le budget (dixit la RGPP), sans considération des besoins de la population et de son environnement !

A SAINT-AFFRIQUE dans l'Aveyron, la forte mobilisation de toute une population a permis de faire échec à l'ARS et de conserver la maternité, la chirurgie et les urgences de son hôpital. Il n'y a pas de raison pour que nous ne soyons pas capables de sauvegarder le Service de Réanimation et ses 6 lits, ainsi que tous les emplois de l'hôpital des Escartons, premier employeur de la commune.

Alors, n'acceptons plus la dictature économique et financière de la RGPP. D'aucuns trouvent de l'argent pour renflouer les banques et tolérer les parachutes dorés ou les retraites chapeaux. Dès lors, pourquoi ne pas en trouver pour participer au maintien et au développement de l'hôpital public de Briançon contre la désertification médicale ! Qui finance l'ARS ? NOUS, alors !

Pour que l'hôpital public de Briançon demeure un lieu de vie, pour éviter qu'il ne passe en soins palliatifs, nous aurons tous ensemble et massivement l'audace de nous rassembler, le moment venu, pour construire le rapport de force, seul susceptible de garantir une sécurité médicale maximum.

La Section du Parti Socialiste du Pays Briançonnais

 

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