Le parti socialiste du pays briançonnais accuse :

Modifié le 
7 février 2012
Par
Constin

 ACCUSE le ministère de la Santé de mensonge ! Il nous a menés en bateau lorsqu'il a (fait semblant de) sommé l'ARS de revoir sa copie concernant le service RÉA du CHEB................

ACCUSE le directeur de l'ARS de trahison ! Pourtant le mois dernier le directeur de l’ARS avait déclaré "qu'il y a et il y aura un service de Réanimation au Centre Hospitalier des Escartons de Briançon (CHEB)". Il s’était engagé auprès du Maire de Briançon Gérard FROMM et du Député de la circonscription à modifier son projet initial.
 
ACCUSE la Présidente de la Conférence Territoriale de Santé d'hypocrisie ! Elle nous a trompés en déclarant dans la presse que le service RÉA était sauvé grâce à son intervention auprès du directeur. La présidente, candidate investie par l’UMP aux élections législatives, ne voit là qu’une mesure légitimée par des impératifs de rentabilité.
 
ACCUSE le gouvernement de Nicolas Sarkozy de démanteler et de détruire notre système de Santé publique ! Avec désinvolture l'État UMP condamne notre territoire avant d'avoir jugé les résultats du plan de redressement et avant la mise en œuvre de l'accord sanitaire avec le Haut Piémont dont l'application a été volontairement freinée.
 
ACCUSE l'État de mépriser les populations concernées qui se battent pour défendre l'hôpital public. Non seulement le droit fondamental des citoyens à l’égalité devant le service public de santé est bafoué, mais c’est l’avenir de notre territoire qui est en cause. C’est la question que doit se poser chaque citoyen du Briançonnais à l'annonce de la suppression dès 2016 des 6 lits de réanimation du CHEB et de leur transfert à Gap.
 
ACCUSE l'État de condamner le CHEB et notre territoire à la peine capitale ! Avec la mort de notre hôpital, c'est la plupart des services qui ne survivront pas sans réanimation, c'est la désertification du territoire et la suppression de dizaines d'emplois. Cela signifie surtout la disparition d'autres établissements de santé fragilisés par l’absence d’hôpital, la fin du tourisme avec les garanties de soins attachées à l'hôpital. Cela signifie encore l'abandon de tous les projets de développement, en particulier le partenariat avec l’Italie sur lequel travaillent depuis des années, élus et professionnels de la santé.
 
Les militants socialistes dÉnoncent l’attitude qui consiste à faire fi de touteS promesseS et à flouer les élus locaux et donc les citoyens. C’est inadmissible et inacceptable !
 
Dès lors, si François Hollande s’est engagé à ne laisser aucun point du territoire éloigné de plus de 30 minutes de tout centre d’urgence, être à 1h30 de tout Centre de Réanimation comme nous le prédit l'ARS, c'est l'exode des personnes fragiles et âgées, c'est la migration des résidents secondaires vers des régions mieux dotées.
 
Après la carte militaire, la carte judiciaire, la carte scolaire et maintenant la carte hospitalière, cette politique de la terre brûlée menée par "Attila" Sarkozy est intolérable.
 
C'est contre cette désertification programmée que les militants socialistes appellent à la mobilisation générale les Haut Alpins Briançonnais et les Haut Piémontais pour participer massivement aux actions qui pourraient lancées dans les prochains jours.
 
Le 19 décembre 2011 et le 7 janvier 2012 nous étions nombreux, mais nous devront l'être encore PLUS pour dire NON et nous faire entendre des inconséquents que sont l'État, le gouvernement et son exécutant, l'ARS. Seul un rapport de force puissant en faveur des citoyens du Briançonnais et du Haut Piémont peut les contraindre à l'annulation de cette décision mortifère : la suppression de la RÉANIMATION.
 
 
Communiqué de presse du PS.
 

 

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