Le Cabaret des jours heureux

Modifié le 
17 février 2012
Par
Constin

 Les jours heureux. C’est ainsi que le Conseil National de la Résistance nomma son programme. Etonnant paradoxe que d’appeler ainsi un programme au sortir d’une des périodes les plus sombres de notre histoire. Moins que le passé,

c’est plutôt la capacité à croire ou à « ce à quoi » nous pouvons encore croire, qui porte l’interrogation du metteur en scène Alain Fleury et de sa joyeuse compagnie Alias Victor.

C’est à un voyage que la compagnie convie les spectateurs, un périple qui convoquera tour à tour tant Louise Michel que Julos Beaucarne ou bien encore Valère Novarina.
Le Cabaret des jours heureux se propose d’aller à la découverte de femmes, d’hommes qui ont pensé, parlé, agi dans le but d’améliorer la condition de leurs semblables, là où ils ont dû bien souvent se battre, là où ils ont au moins tenté de ne pas être réduits à l’ombre d’eux-mêmes, là où ils optèrent pour le rire et la satire comme arme ultime.
Un voyage ici et là-bas, hier et aujourd’hui. Textes et chansons seront les vecteurs d’une interrogation portée à la conscience de chacun par les derniers écrits de Stéphane Hessel : « Résister, c’est refuser d’accepter le déshonneur, c’est continuer à s’indigner lorsque quelque chose est proposé qui n’est pas conforme à ces valeurs, qui n’est pas acceptable, qui est scandaleux, et je le dis en particulier à ceux qui commencent leurs vies de jeunes et qui vont avoir un monde en face d’eux avec des défis qui ne peuvent être abordés utilement qu’en restant fermement attachés aux valeurs fondamentales sans lesquelles notre humanité risque de péricliter. » Un spectacle d’une rare utilité dans une période où parfois, trop souvent, la pensée a du mal à trouver son chemin.

 

 

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