La compagnie de la Reine pour une pièce de théâtre

Modifié le 
21 juillet 2011
Par
Constin

Profitant du passage du Tour de France la compagnie de la Reine, où Gérard Holtz, le célèbre présentateur sportif, endosse le rôle de Géronte dans les Fourberies de Scapin, donnera à Montgenèvre le 21 juillet, une représentation exceptionnelle !...........

 
Dans la grande tradition du XIIème siècle une scène en bois sera remontée sur celle de la maison du village. L’atmosphère d’une pièce de Molière sera entièrement recréée.
 
A ce jour les 200 places sont parties, la billetterie de l’office de tourisme est à guichet fermé. L’entrée au spectacle est gratuite selon les places disponibles, un tour de chapeau à la fin de la pièce permettra de reverser les bénéfices à l’association « Voir et Entendre ». Cette opération intitulée « Vive le théâtre » est intégralement financée par Optic 2000 qui est le partenaire exclusif de l’événement.
 
La Compagnie de la Reine
En 1999, Jean Daniel Laval crée la Compagnie de la Reine en reprenant la direction du Théâtre Montansier de Versailles, où il signe ses mises en scène.
Versailles et la Comédie française, dans la conscience populaire, c’est Molière.
La Compagnie de la Reine est légitimée comme appartenant au théâtre Montansier de Versailles et son rayonnement lui permet de s’exporter en France et à l’étranger (festival du théâtre classique à Caceres en Espagne, théâtre Malik de Moscou, le théâtre Strinberg en Suède, Théâtre Fontanka de St Pétersbourg).
 
Les Fourberies de Scapin est une comédie de Molière en trois actes. Elle est fortement empreinte de comédie italienne.
 
Résumé
En l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d’Argante ainsi que Léandre, fils de Géronte, se sont épris l’un de Hyacinte, le second de la « jeune Égyptienne » Zerbinette.
Au retour d’Argante, Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l’annonce de son union et, de plus, fort à court d’argent, implore l'aide de Scapin, valet de Léandre. Mais cet « habile ouvrier de ressorts et d’intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard.
Argante répète à Géronte la nouvelle qu’il tient d’une indiscrétion de Scapin.  Aussi Léandre, fort mal accueilli par son père, corrige vertement le valet pour sa trahison. Mais il quitte bientôt son ressentiment pour le supplier de lui venir en aide : il lui faut payer une rançon pour Zerbinette s’il ne veut pas la voir enlevée par les Égyptiens.
 
 
Par de hardis stratagèmes, l’inventif Scapin ne tarde pas à extorquer la somme aux deux vieillards. Mais il entend encore se venger de Géronte. Le coupable aurait cher payé ses fourberies si une double reconnaissance n'eût révélé en Hyacinte la fille perdue de Géronte, et en Zerbinette celle d’Argante.
 
Mise en scène : Jean Daniel Laval
Assisté de Catherine Payet
Costumes : Anne Ruault
 
Avec
Scapin : Olivier Lecoq
Argante : Richard Delestre
Géronte : Gérard Holtz
Octave : Damien Coden
Léandre : Cédric Miele
Hyacinthe : Mathilde Puget
Zerbinette : Amélie Gonin
Silvestre : Alexandre Tourneur
Nérine : Anne Ruault
Carle : Antoine Holtz
 
Régisseur de tournée : Karim Kari
 
Pourquoi les Fourberies de Scapin
La conception légère, dynamique du spectacle rend le texte accessible au tout public donnant ainsi le goût du théâtre à des spectateurs non avisés. Suivre le tour, permet de recueillir un public populaire qui de fait se retrouve associé à un projet culturel après sa journée occupée par l’événement sportif. Il s’agit d’un théâtre généreux, festif, intelligent, et fédérateur qui reprend les grands principes du théâtre nomade qui fit les grandes heures de la décentralisation. La « charrette de Molière » derrière la caravane du Tour donne du sens à cette aventure.

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