Joël Giraud réagit sur le projet de fermeture du service de réanimation

Modifié le 
3 décembre 2011
Par
Constin

Selon le projet de schéma régional d’organisation sanitaire (SROS) établi par l’agence régionale de santé (ARS), le service de réanimation du Centre Hospitalier des Escartons serait menacé de fermeture.

En effet, en l’état actuel, l’ARS considérant que « la volonté d’optimiser les soins de réanimation conduit à favoriser la concentration de ces unités » et qu’il « semble se dessiner un consensus sur une taille de réanimation autour de 12 lits (le Centre Hospitalier de Briançon n’en comptant que 6) » prévoit « une réduction du nombre des unités trop petites » et le projet de SROS se fixe, par conséquent, comme objectif de supprimer 1 des 2 services de réanimation que compte actuellement le département des Hautes-Alpes.

« Et une fois de plus, c’est le Nord du département qui est frappé » dénonce Joël Giraud, furieux et remonté contre ce projet élaboré en catimini, en contradiction avec les engagements pris par l’ARS dans le cadre du contrat de retour à l’équilibre financier de l’établissement et au mépris du caractère particulier du Briançonnais.

Alors que le Centre Hospitalier de Briançon a déjà dû faire face à de sérieuses difficultés ces derniers mois, qu’un plan de retour à l’équilibre est en cours et que l’accueil de patients italiens constitue une véritable bouffée d’oxygène, « cette annonce est catastrophique » déplore Joël Giraud. « C’est la pérennité même de l’hôpital qui est menacé » selon le parlementaire haut-alpin, qui se dit inquiet et préoccupé par les conséquences et répercussions que pourraient avoir cette décision si elle venait à être confirmée dans la version définitive du SROS, pour lequel la consultation se termine le 24 décembre prochain.

« Je ne vois pas comment on peut faire face aux besoins médicaux importants dans le Nord du département, compte tenu de la situation transfrontalière de l’établissement, de son caractère touristique et du nombre important d’accidents de montagne, sans le maintien de l’unique service de réanimation de la circonscription » a fustigé le député-maire de l’Argentière-la Bessée, avant d’ajouter qu’« une gestion purement comptable et financière, qui ne garantit pas le maintien du service public de la santé, risquerait d’engendrer une dégradation significative de la qualité de prise en charge des patients et à terme, le démantèlement de notre système de santé ».

Par conséquent, Joël Giraud a demandé un rendez-vous en urgence à la Secrétaire d’Etat en charge de la Santé Nora BERRA (cf courrier ci-joint).

 

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