Jazz aux frontières

Modifié le 
4 mai 2011
Par
Constin

 Dès le 28 juillet, s’ouvrira à Montgenèvre, le second volet du Festival de Jazz in Montgenèvre, « Jazz aux Frontières ». Cette édition 2011, qui se déroulera sur quatre jours,............

sous le signe d’un voyage jazz autour du monde, s’inscrit volontairement dans un esprit de continuité par rapport à la précédente édition. En ef-fet, forte du succès du Jazz in Montgenèvre 2010, la station transfrontalière renouvelle l’expérience à tra-vers l’organisation d’une manifestation estivale « colorée », enrichie d’une programmation de qualité, tein-tée d’influences diverses. A cette occasion, Montgenèvre accueillera des artistes venus des quatre coins du monde, de l’Europe, en passant par l’Afrique ou encore l’Amérique latine. Conjointement, afin d’illustrer cet intermède musical, une exposition (de photographie/ peinture) sur le thème du jazz, sera présentée tout au long de l’événement, et des films sur cette même thématique seront proposés au grand public. Montgenèvre, à travers ce Festival, tend à enrichir sa programmation culturelle en faisant appel à des ar-tistes de renommée internationale, comme Maceo Parker en 2010, et en peaufinant son image de marque au-delà des frontières.

 

Cette nouvelle édition s’inscrit dans une politique de diversification de l’offre touristique. En effet depuis maintenant 2 ans, Montgenèvre travaille sur une programmation événementielle axée de plus en plus sur la culture musicale et cinématographique.

 

 

Résumé du programme
28 juillet à 21h Omar Sosa(concert d’ouverture)
29 juillet pour accompagné le pique-nique de midi, Ginkgoa
29 juillet à 21h Electro Deluxe
30 juillet à 21h Malia
31 juillet à 21h Erik Truffaz (concert de fermeture)
Tous les concerts ont lieu à la maison du village, rue des Eglises, 05100 Montgenèvre.
Tous les concerts sont payants, sauf celui du pique-nique.

 

 

 

OMAR SOSA — en ouverture le 28 juillet à 21h
Venu tout droit des Etats-Unis d’Amérique, Omar Sosa s’est construit depuis le milieu des années 1990, une identité hors-norme: compositeur, pianiste, percussionniste, arrangeur, pro-ducteur et chef d'orchestre, cet artiste « complet » fait figure d’exception sur la scène du jazz international. Mais il se pré-sente avant tout comme l’un des plus grands pianistes du Jazz Cubain.
Né à Camagüey en 1965, l’artiste étudie très tôt les percus-sions, puis le piano, au sein de l'École Nationale de Musique de La Havane, avant d'entrer à l'Institut Supérieur d'Art. À Cuba, son pays natal. il travaille avec Vicente Feliu et Xioma-ra Laugart, avant d'aller vivre en Équateur, à San Francisco puis à Barcelone. Au fil de ses voyages, Omar Sosa nourrit sa musique visionnaire parée de mélodies métissées : en outre, l’artiste trouve son inspiration à la fois dans la musique traditionnelle cubaine (sante ria, yoruba entre autres), la musique classique européenne (Chopin, Bartok…), le jazz contemporain, mais aussi, contre toutes attentes, le hip-hop, ou encore la musique orientale. Ainsi, Omar Sosa se plaît à associer un éventail de musiques du monde et des éléments électroniques afin de créer un son frais et original, aux résonances urbaines – le tout avec un coeur latin jazz. En somme, la musique de l’artiste présente une perspective résolument cosmopolite enracinée dans l'intensité rythmique et l'improvisation. Omar Sosa a été plusieurs fois ré-compensé : il a reçu en 2003, notamment, le Jazz Afro-Caraïbes Album de l'année de la Jazz Journalists Association à New York pour l'enregistrement de « Sentir » et une nomination de la Jazz Journalists As-sociation pour le Latin Jazz Album de l'année en 2005, pour l’album « Mulatos ». Sorti cette année, le dernier album de l’artiste intitulé «Calma» à travers lequel il rend hommage à ses racines cari-béennes et aux maîtres du piano de jazz, a récemment été nominé pour le Latin Jazz Album de l'année par les journalistes de jazz de New York.
 
 
GINKGOA — le 29 juillet pour le pique-nique
Le style atypique de Ginkgoa repose sur l’alchimie mélodique d’une guitare doucement jazzy, des plaintes d’un violoncelle classique mi-mant parfois la contrebasse, et de percussions latines, auxquels se mêle la voix cristalline et sensuelle d’une chanteuse aux faux airs de Betty Boop. En effet, porté par la voix suave et envoûtante de Nicole Rochelle, Ginkgoa nous offre une chanson française fraîche, sucrée, inventive et pétillante. Mêlant subtilement, jazz, bossa nova et pop à la chanson française, les rythmes et les mélodies du groupe sont habil-lés par des textes poétiques et empreints d’humour et de légèreté aussi bien que de sensibilité et d’élégance. Ainsi, les thèmes abordés dans les chansons concernent aussi bien les histoires d’un vendeur de dromadaire sur la lune que celles des amours déchus d’Olga Picasso.
Gingkoa a joué entre autres, à la Bellevilloise (Paris), à l'Entrepôt (Paris), au Réservoir (Paris), au Sun-set (Paris), au Chantier des Francos (La Rochelle), au Zebulon (New-York), au Ella Lounge (New-York), au Train Théâtre (Valence), dans le cadre des Festivals Barbara (en première partie de Michel Fugain), FIMU (Belfort)….
Prochainement elle jouera au Hot Club Lyon (Lyon), aux Francofolies (La Rochelle)…
 
 
ELECTRO DELUXE — le 29 juillet à 21h
Depuis une dizaine d’années, Electro Deluxe figure parmi les grou-pes les plus actifs de la scène musicale française. De fait, le groupe compte parmi ses cinq membres, les musiciens les plus demandés du moment. En outre, on retrouve le quintette au côté d’artistes re-connus tels que Ben l’Oncle Soul, Michel Jonasz, Hocus Pocus, Milk Coffe and Sugar, Sixun… Ces nombreuses collaborations ont contri-bué non seulement à nourrir la musique du groupe mais aussi à as-seoir leur renommée sur la scène nationale. Ainsi, depuis ses dé-buts, la musique d’Electro Deluxe a beaucoup évolué. En effet, créé en 2001, le quintette mélange jazz, funk, hip-hop teintés d’influences diverses. De plus, à la différence de nombreuses formations clas-sées "électro" dont la musique est essentiellement produite à partir de machines sur lesquelles improvisent des solistes, Electro Deluxe opte pour la démarche inverse, en se positionnant comme un vrai groupe de musiciens dont les morceaux sont agrémentés de boucles ou de samples. Ainsi, le groupe a fluctué d’un son électro jazz survitaminé, caractéristique de ses premiers albums vers une musique plus épurée servie par une production vintage, propre au dernier album.
Le groupe "Electro Deluxe" vient de terminer un nouvel album. Les musiciens ont choisi une veine plus authentique pour ce nouvel opus. La nouvelle direction musicale choisie privilègie les instruments réels, parfois "vintage", par rapport aux sons "electro" ou aux samples. C'est dans un studio où l'équipement rappelle les studios des années 60 et 70, comme un hommage aux productions de la Motown, Stax ou encore les enregistrements jazz Blue Note. La volonté est de donner la part belle à la spontanéité et à l'aspect vivant de la musique d'Electro Deluxe. C'est pour ça que les nouveaux titres ont été enregistrés "LIVE" dans les conditions d'un concert. «PLAY» leur dernier album est sorti en octobre 2010.
 
 
MALIA (en duo) — le 30 juillet à 21h
Malia est une chanteuse originaire du Malawi. Alors qu’elle quitte l'Afri-que pour Londres, dès l'adolescence, l’artiste se passionne pour la musique. C'est à partir de là qu'elle découvre le jazz et commence à chanter dans des choeurs. Elle décide alors de monter son propre groupe, avec un pianiste pour écrire ses chansons, et quelques musi-ciens. Alors chanteuse débutante, Malia entend par hasard à New York, une chanson de Liane Foly, elle contacte aussitôt le compositeur de cette dernière, André Manoukian (qui est également membre du jury de La Nouvelle Star), avec qui elle travaille depuis. Ainsi, son pre-mier album "Yellow Daffodils", la projette d'un coup au premier rang des jeunes chanteuses de jazz.
Aujourd’hui, deux cultures : anglaise et africaine et deux références : Billie Holiday et Shirley Bassey se dégagent immédiatement à l'écoute de Malia. Et puis, il y a surtout cette voix extraordinaire, toute en retenue, impudique dans sa façon de plonger au coeur de l'émotion sans effet spectaculaire. Une voix dont le larynx vibre intensément, une innocence et une sobriété qui la mènent vers la pureté. Malia récapitule un siècle de musiques noires, mais chante comme si elles avaient été inventées ce matin-même.
Le dernier album de l’artiste, « Young Bones », sorti en 2007, a été réalisé à Paris. Cet opus est le fruit d’une collaboration entre André Manoukian et Malia qui, après 7 ans de travail commun, atteint là toute sa plénitude.
 
 
ERIK TRUFFAZ Quartet — en fermeture le 31 juillet à 21h
C’est dès l’âge de huit ans, qu’Erik Truffaz découvre le plaisir de la scène aux côtés de son père, saxophoniste. A 14 ans, il électrifie sa trompette et achète une pédale wha-wha, il passe alors des heures à répéter avec des amis.
En 1987, l’artiste joue à Montreux en compagnie du groupe brésilien Cruseiro do sul, puis s‘envole pour New-York. En 1991, Truffaz constitue un quartet, présent sur la majorité de ses albums, avec Patrick Muller au piano, Marcello Giuliani à la basse et à la contrebasse et Marc Erbetta à la batterie et aux percussions. En 1993, le groupe obtient le prix du jury au concours de la défense de la ville de Paris, qui aboutira sur la signature du quartet sous le label Blue note. C’est alors que tout commence avec l'album "The Dawn", sorti en 1996 : le trompettiste
alchimiste y côtoie l'artiste hip-hop Nya sur des rythmes drum'- n'bass et laisse entrapercevoir sa capacité à mélanger les genres. La passion des sons de l’artiste le conduit à explorer par la suite des rythmes arabes, avec Mounir Troudi et ses chants soufis dans "Mantis". Puis s'ébauche un détour vers le rock, avec "The Walk of The Giant Turtle". "Saloua" constitue une forme de creuset contenant toutes les influences et musiciens fréquentés par le trompettiste durant sa carrière : un formidable mélange d'electro-jazz mâtiné de dub, de reggae ou de hard-rock. Finalement, Eric Truffaz, trompettiste d'électro-jazz, a su célébrer avec chaque album sa passion pour les sons, passion éclectique surprenante, mais jamais décevante à l'oreille. Suite au succès d'une formule acoustique teintée de rythmiques drum'n'bass, électro ou pop qui les a menés aux quatre coins du monde, les musiciens d’Erok Truffaz Quartet se sont ressourcés et ont évolué pour acquérir encore plus de maturité artistique et d'épanouissement. Le Quartet réapparaît enrichi d'aventures émotionnelles et musicales plus fortes, avec un désir d'aller encore
plus loin dans le jazz. Leurs nouvelles compositions nous invitent alors à découvrir des musiques plus électriques aux influences rock psychédéliques.
De nouvelles sensations, de nouveaux sons... Un album au-delà des genres... La trompette d'Erik Truffaz n'a jamais sonné de façon aussi sûre et pleine qu'à ce jour...
 
 
Résumé du programme
28 juillet à 21h Omar Sosa(concert d’ouverture)
29 juillet pour accompagné le pique-nique de midi, Ginkgoa
29 juillet à 21h Electro Deluxe
30 juillet à 21h Malia
31 juillet à 21h Erik Truffaz (concert de fermeture)
Tous les concerts ont lieu à la maison du village, rue des Eglises, 05100 Montgenèvre.
Tous les concerts sont payants, sauf celui du pique-nique.

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