Droit de réponse du cabinet KLOPFER

Modifié le 
27 mai 2010
Par
Constin

  à l’expression du groupe « Briançon avant tout »..........

Monsieur le Maire,
 
La tribune publiée sous le titre "L'arroseur arrosé" dans le précédent bulletin municipal a porté de sévères critiques à l'égard de notre cabinet. Elle appelle quelques éléments de réponse.
 
Il nous est implicitement reproché un manque d'indépendance : "un audit partial et orienté", "le cabinet d'audit qui a fait l'éloge en son temps de la gestion Truphème - Fromm au Conseil général entre 2004 et 2008", ... Notre cabinet est reconnu, nous semble-t-il comme un intervenant éminent dans le domaine des finances locales. Nous conseillons 33 villes de plus de 100 000 habitants, 81 départements, 24 régions, ....
 
A plusieurs reprises, encore tout récemment, les services de l'Etat, l'ENA, Sciences Po, des chambres régionales des comptes, des banques, ... ont fait appel à nous en formation dans des domaines en lien direct avec les enjeux briançonnais : emprunts "toxiques", économie des délégations de service public, analyse financière des collectivités, ... Au demeurant, nous intervenions pour le Conseil général bien avant 2004 et avons continué de le faire après 2008.
 
Il nous est fait grief de ne pas évoquer les "véritables causes de la situation financière de la Ville". La commande en effet ne consistait pas en une analyse financière sur 20 ans, mais à dresser un état des lieux fin 2009. Pour autant, il ne nous est pas interdit d'observer que :
- Briançon ne fut pas la seule commune surendettée au début des années 90. De multiples cas survinrent y compris dans le département. Dans leur grande majorité, les municipalités concernées ont consenti les efforts de gestion nécessaires et, 20 ans après, se sont redressées. Briançon a suivi la trajectoire inverse, différant sans cesse les mesures indispensables, au prix d'omissions comptables et de renégociations dette repoussant le fardeau ou de décisions financières peu profitables à la Ville (cf la gestion de l'intercommunalité).
- In fine, l'endettement s'avère bien supérieur à celui qu'avait engendré Le Prorel en son temps. Il ne faut donc pas tout ramener à cet équipement. Les 15 dernières années comptent pour beaucoup dans la situation actuelle.

 Nous sommes soupçonnés d'approximations techniques :

- Avoir passé "sous silence les conséquences financières des nombreux recours de Madame Daerden contre le Casino" : C'est erroné : ces conséquences financières ont été signalées. Elles ont d'ailleurs été intégrées à la prospective 2010-2014.
- "Comment peu-on reprocher à l'Etat d'avoir autorisé notre Ville en 2008 à lever un emprunt exceptionnel afin de mettre un terme au contentieux avec la SAUR" : Tel n'a jamais été notre propos. L'emprunt était assurément la seule solution pour financer l'indemnité. Nous avons seulement expliqué qu'il ne suffisait pas d'autoriser l'emprunt, il fallait aussi se soucier de la disponibilité de moyens de remboursement dès l'année suivante et, le cas échéant, imposer à la Ville de constituer celle-ci. Il n'en a rien été.
 
Voilà les quelques précisions que nous souhaitions apporter.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire en l'expression de ma considération distinguée.
 
Christian Escallier
Directeur général du Cabinet Michel Klopfer

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