Communiqué de Gérard FROMM, Maire de Briançon
A l’approche des fêtes de Noël la période des cadeaux à déjà démarrée à Briançon chez les candidats déclarés aux élections municipales de 2014...........
Communiqué :
Alors que depuis 4 ans l’action de la majorité municipale relève d’une gestion saine qui permet de faire avancer Briançon sur des bases solides, sans hausse des impôts locaux, en redressant les finances communales tout en menant des projets d’investissement et d’amélioration des services rendus aux Briançonnais, Arnaud Murgia se lance dans un grand numéro de démagogie de bas étage en accusant sur son site Internet de campagne la municipalité de « tout augmenter », quand dans le même temps son rival Romain Gryzka prétend, dans un communiqué, vouloir proposer la gratuité pour tous !
Le festival de promesses de cadeaux fiscaux en tout genre auquel nous assistons de la part de ces personnes avec de l’argent qu’ils n’ont pas et en faisant fi de la dette que leurs « amis » ont contribué à creuser pendant 18 ans est absurde et dangereux. La municipalité privilégie pour sa part la justice sociale à la surenchère démagogique comme elle le démontre depuis plus de 4 ans.
S’agissant de la hausse du taux intermédiaire de TVA qui passera de 7 à 10 % au 1er janvier, que Monsieur Gryzka se rassure : la municipalité n’a pas attendu ses conseils pour engager des négociations avec le délégataire afin de ne pas répercuter sur les usagers la hausse des 3 points de TVA en matière de transports publics. La municipalité rappelle qu’elle a instauré durant le mandat la gratuité des transports pour les écoliers, et mis en place de nouveaux tarifs avantageux pour les collégiens, les allocataires de minima sociaux et les personnes handicapées.
Quant aux critiques de Monsieur Murgia sur le coût de la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires, nous l’invitons à prendre connaissance de l’enquête, ci-jointe, réalisée par l’Association des maires de France qui contredit et dément fortement ses propos en révélant notamment que 83 % des maires interrogés sont satisfaits de la mise en place de la réforme et que dans près de 55 % des cas, les sommes investies au titre de la réforme sont couvertes, en totalité ou pour les deux tiers, par l’aide apportée par l’Etat et par les CAF. De quoi nuancer les estimations « à la louche » lâchées dans la presse par certains réticents à appliquer la réforme.
A Briançon même s’il est encore trop tôt pour effectuer un bilan chiffré précis, le coût de la réforme est évalué entre 150 000 et 200 000 euros par an ce qui représente moins de 0,5 % du budget global de la commune et équivaut à seulement 14 jours de remboursement de la dette de la commune…
Toutes les écoles font le même constat, les activités péri-éducatives reçoivent un écho favorable de la part des enfants et des parents comme en témoignent la participation massive avec une moyenne de 80% des enfants briançonnais inscrit en primaire.
Les élus de la majorité municipale ne peuvent par conséquent pas laisser Monsieur Murgia manipuler les chiffres de manière aussi grossière sans réaction.
Par ailleurs, en prétendant vouloir « investir dans la qualité des repas en misant toujours plus sur les circuits courts et les produits locaux », Arnaud MURGIA montre une nouvelle fois sa méconnaissance des dossiers briançonnais et de l’action municipale. Ce dernier, récemment installé à Briançon, n’a certainement pas remarqué que les menus des cantines scolaires sont élaborés par une diététicienne, validés par une commission incluant des parents d’élèves et mettent à l'honneur des produits frais et locaux. Sans oublier que depuis la rentrée des vacances de la Toussaint, légumes, légumineuses, céréales, huiles et farines issus de l'agriculture biologique locale ont fait leur apparition dans les assiettes des écoliers, en plus du pain bio introduit dès 2012.
Nous l’invitons par conséquent à consulter le menu de restauration scolaire, ci-joint, afin qu’il puisse se rendre compte des importants efforts consentis en la matière pour un tarif de base de 3,20 euros ramené à 2,27 euros seulement pour les nombreux détenteurs de la carte club. En effet, afin de maintenir les tarifs à un niveau acceptable pour toutes les familles, la Ville prend en charge 47% du coût des repas. Une participation qui s’élève à 58% pour les bénéficiaires de la Carte Club.
De plus, après Oronce Fine et Pont-de Cervières en 2011, la création de points cantines dans toutes les écoles s’est poursuivi cette année. Saint Blaise et Forville abritent désormais des salles de restauration afin de permettre aux écoliers de déjeuner sur place, dans le calme, sans avoir à prendre le bus pour se rendre au réfectoire du centre Lepoire, ainsi désengorgé.
Preuve, s'il en est, que le bien-être des enfants est au cœur de nos préoccupations et que la politique éducative et sociale s'inscrit au cœur du projet municipal !
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