Un communiqué de Gérard FROMM , maire de Briançon, au sujet du projet de réseau de chaleur. Mercredi 13 novembre, sur l’antenne d’Alpes 1, Romain Gryzka a fait prévaloir le principe de précaution au sujet du projet de chaufferie bois. Il demande que soit étudiée une nouvelle implantation « moins proche des habitations du centre-ville ». La municipalité de Briançon souhaite réagir et apporter les précisions suivantes..........
L’objectif du réseau de chaleur est de rendre Briançon plus autonome énergétiquement en utilisant les énergies renouvelables. Ce projet traduit la volonté de la municipalité d’inscrire Briançon dans une démarche environnementale exemplaire.
En raison de son insertion en milieu urbain, à proximité du futur éco-quartier et des HLM des Cros notamment, et de la nécessité d’éviter des nuisances pour le voisinage, le traitement des fumées représentait évidemment un enjeu considérable dans ce dossier.
Que M. Gryzka et Mme Valdenaire se rassurent toutes les précautions ont été prises pour veiller à limiter les émissions de polluants atmosphériques :
- Selon le plan d’approvisionnement du Grand Briançonnais établi par la COFOR (communes forestières), le pays Briançonnais connaîtrait un gisement de 26000 tonnes de bois par an, la chaufferie n’en consommant que 6000 tonnes. Les plaquettes forestières utilisées seront exemptes d’adjuvants, de peinture, de cailloux, de sable ou de terre et de tous corps étrangers,
- Le bois possède un bilan carbone nul. Les particules fines sont retenues par un système de filtrage et les cendres connaissent une valorisation à travers l’épandage agricole. Quant au gaz carbonique, il est absorbé par les arbres en croissance,
- Le bois sera acheminé depuis la plateforme de l’Argentière-la Bessée (distance inférieure à 30 km aller/retour) par des camions à benne fond mouvant de 19 mètres de long (capacité de 80 à 100m3). L’empreinte carbone pour le transport du fioul, à charge équivalente, serait de 306 tonnes/an contre seulement 137 pour le transport du bois, soit moins de la moitié,
- En ce qui concerne le traitement des fumées, le dépoussiéreur multi-cyclone permet la migration des poussières hors courant du gaz par centrifugation du flux gazeux. Un filtre à manches sépare ensuite les poussières à l’aide de panneaux filtrants. Les particules fines sont ensuite recueillies dans des « big bag » (grands récipients souples) et évacués vers une usine de traitement des déchets. Après passage dans le multi-cyclone et le filtre à manches, les particules rejetées ont une granulométrie inférieure à 2 microns (inférieur aux normes en vigueur),
- Le chauffage urbain offre également une sécurité accrue pour l’utilisateur par l’absence d’installation de combustion dans les immeubles.
Ce choix d’une chaufferie biomasse permettra ainsi de réduire de 154 229 tonnes les émissions de CO2 sur la durée de la D.S.P et de remplacer les anciennes chaudières au fioul dont les rejets s’avèrent bien plus toxiques et polluants !
Il faudra que M. Gryzka nous explique comment acheminer la chaleur dans 27 bâtiments en centre-ville en implantant la chaufferie à l’extérieur de Briançon ?
L’ancien conseiller municipal de 2008 - 2009 n’a peut-être pas remarqué que non loin de Briançon, à Embrun, la chaufferie bois a aussi été installée en centre-ville près de la Gare et que les exemples d’installation en zone urbaine ne manquent pas partout en France comme à l’étranger.
On ne peut que s’étonner de cette réaction du candidat aux élections municipales de Briançon qui indique dans le même temps qu’il s’agit d’une « excellente nouvelle pour l’environnement Briançonnais ». Quant à sa colistière celle-ci est aussi prise en flagrant délit de contradiction pour avoir déclaré lors du conseil Municipal du 6 novembre dernier qu’il s’agissait « d’un projet d’envergure et visionnaire ».
Alors qu’il n’y a jamais eu autant de projets en faveur du développement économique de Briançon, que près de 60 millions d’euros (micro-centrale du Fontenil, projet ASSET, projet de construction d’une résidence sénior privée de 7500 m2 avec services à la personne, rapprochement de Rhône-Azur devant et dans l’hôpital…) seront investis à Briançon dans les 3 prochaines années avec à la
clé de l’activité pour les entreprises et des créations d’emplois, il est navrant que les mêmes personnes qui n’ont rien fait pendant 18 ans se sentent obligés, pour exister politiquement, tantôt de dénigrer les projets en cours, tantôt d’oser prétendre que rien ne se passe à Briançon quitte à dire tout et son contraire…
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