Rehausser la qualité de l'éclairage des lieux et bâtiments publics tout en allégeant la facture d'électricité : c'est le pari gagnant engagé par la municipalité. Coup de projecteur sur les dernières réalisations.
Après la place des Escartons en 2014 puis la place de Suse en 2015, la modernisation de l'éclairage public se poursuit à Central Parc. Depuis le 5 septembre 2016, des équipes de chantier sont à pied d'oeuvre au jardin de Rosenheim.
Pour cette 3ème tranche de travaux, la feuille de route reste inchangée. Après la reprise des réseaux, seront installés 18 nouveaux candélabres pourvus de lampes à LED qui permettront de générer des économies tout en garantissant un rendement plus lumineux. Porté à 20 lux, l'éclairage public du site sera ainsi conforme aux normes d'accessibilité, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Par mesure d'éco-responsabilité, les lampadaires ont été programmés pour une réduction de l'éclairement de 50% durant les heures de faible fréquentation, entre minuit et 5 heures du matin, où l'intensité lumineuse est limitée à 10 lux.
A l'issue du chantier, qui devrait s'achever à la mi-octobre, le jardin de Rosenheim sortira des ténèbres : depuis plus d'un an, il est privé d'éclairage à cause de la vétusté des anciennes installations faisant disjoncter le tableau électrique.
Pilotés par les Services Techniques de la Ville, les travaux sont réalisés par l'entreprise Ineo Réseaux Sud Est établie à Mont-Dauphin pour un montant de 55 870 €.
Les spots du Centre d'Art Contemporain dégageaient trop de chaleur pour éclairer les œuvres sans les abîmer.
Et pour ne rien arranger, ils dispensaient une lumière peu flatteuse. Ils ont donc été remplacés en mai et juin dernier par 50 lampes à LED, deux fois moins énergivores que les spots classiques. Les travaux, d'un montant de 15 300 €, ont été exécutés par l'entreprise briançonnaise Cimelec.
Les 20 phares à 400 Watts du gymnase consommaient énormément d'énergie. Ils ont cédé la place à des galettes à LED, deux fois moins voraces en électricité. De plus, les nouvelles installations sont nettement plus adaptées aux besoins d'éclairage du stade de basket et du mur d'escalade. Et elles répondent à la règlementation en la matière.
Les éclairages sont commandés par trois interrupteurs différents qui déversent une lumière plus ou abondante selon qu'il s'agit d'entraînement de basket et d'escalade, de séances de gym, ou de compétitions. L'extinction des feux est automatiquement programmée à 23h. L'entreprise gapençaise Alpes Medelec a assuré la maîtrise d'œuvre de ces travaux chiffrés à 15 000 €.
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