Arnaud Murgia détail le programme de la santé sur Briancon :
L’hôpital de Briançon est en sursis. Plus que le service de réanimation, c’est son existence même qui est remise en cause.
La ministre de la Santé Marisol Touraine avait commandé un rapport sur l’avenir de l’hôpital à une mission d’inspection qui devait être rendu au 31 décembre 2012. Puis en juin 2013. Puis en décembre 2013. Et désormais, en juin 2014. Comme sœur Anne qui ne voit toujours rien venir, ce rapport se fait attendre…
Mais la vérité est cruelle : la prolongation en l’état actuel du service de réanimation ne donne plus aucun espoir de maintien.
Si elle accède à la mairie à l’issue des élections des week-ends prochains, la liste « Changer d’équipe pour changer Briançon » veut sauver notre hôpital, en s’appuyant sur une coopération transfrontalière.
Cette proposition se base sur l’observation de la particularité de notre frontière avec l’Italie. À l’opposé des frontières-creuset, frontières de plaine densément peuplées, les frontières-glacis sont des frontières possédant des obstacles naturels, comme les Alpes chez nous. Ces frontières ont la particularité d’être des zones généralement rurales, et donc relativement peu peuplées.
Fort de cette observation, une telle particularité appelle un traitement particulier. C’est en ce sens qu’a été votée la loi Montagne de 1985, principal cadre législatif destiné aux territoires de Montagne.
Récemment, le député Julien Aubert, venu à Briançon en octobre dernier sur invitation d’Arnaud Murgia, a déposé une proposition de loi sur les hôpitaux de Montagne, partant de l’idée, là encore, qu’un hôpital de montagne ne peut pas être financé de la même manière par les Agences Régionales de Santé que l'ensemble des hôpitaux, puisque la spécificité des zones de montagne entraîne des variations saisonnières d'activités extrêmement fortes, mais aussi des problématiques liées à l'enclavement ou à la distance de soin pour chacun des habitants de la zone concernée.
Surfant sur cette proposition de loi, le projet de la liste UMP-UDI est simple : la création d’une coopération sanitaire entre la France et l’Italie, c’est-à-dire d’une zone de soins transfrontaliers qui permettrait la libre circulation des patients entre les hôpitaux de Suse et Briançon.
Une telle coopération transfrontalière offre également d'autres solutions que la délocalisation de certains services à Gap, comme la stérilisation ou la pharmacie, avec tous les risques que cela fait encourir aux patients.
Enfin, la liste conduite par Arnaud Murgia souhaite oeuvrer pour que cette coopération transfrontalière, gage de sécurité et de maintien de l’emploi, soit reconnue par l'Agence régionale de santé (ARS) PACA, et que le proche Piémont soit " intégré" dans sa définition des Territoires de santé, territoires qui concernent l’ensemble des activités de l’ARS.
Face à la menace du gouvernement socialiste, les acteurs locaux peuvent, et doivent jouer un rôle majeur. Avec ce projet de coopération transfrontalière, c’est ce que propose la liste d’Arnaud Murgia dans cette campagne.
La création d’une maison de santé dans les anciennes casernes :
Autre point important en matière de santé, la création d’une maison de santé pluridisciplinaire dans nos anciennes casernes.
Introduites par la loi de financement de la sécurité sociale du 19 décembre 2007, les maisons de santé sont des structures pluri professionnelles dotées de la personnalité morale et constituées entre professionnels médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmaciens.
En cas d’élection de la liste UMP-UDI ces jours prochains, la future maison de santé à Briançon offrira les caractéristiques suivantes :
- La pluriprofessionnalité : la maison de santé sera constituée de différents professionnels de santé : médecin généraliste, kiné, infirmier, psychologue, nutritionniste, podologue, etc. Les échanges entre ces professionnels et la collégialité seront recherchés ;
- Une offre diversifiée de services de santé de premier recours : la maison de santé propose des activités de soins mais peut aussi réaliser des actions de santé publique, de prévention, d’éducation pour la santé et des actions sociales ;
- L’accueil des professionnels de santé en formation.
L’aménagement d’une partie des casernes permettra sa location, aux professionnels de cette future maison de santé. Cette initiative attirera de jeunes médecins qualifiés, généralistes comme spécialistes, et offrira des techniques de pointe, tout en mutualisant les services. Cette future maison, située en plein centre ville assurera également un service la nuit et les jours fériés, pour répondre aux besoins urgents de soins pour les briançonnais.
Arnaud Murgia souhaite également metre en place une fiscalité attractive pour appuyer ce projet, dans le but de lutter contre la paupérisation croissante de l’offre de soins dans notre ville.
À l’opposé du projet de Gérard Fromm qui souhaite y implanter une centrale à bois, l’équipe UMP-UDI d’Arnaud Murgia mettra en place, dans nos casernes, cette offre pluridisciplinaire de soins.
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