Projet coeur de ville Arnaud Murgia

Modifié le 
10 mars 2014
Par
Constin

Un communiqué de presse d'Arnaud Murgia concernant son projet coeur de ville :

Arnaud Murgia, candidat UMP-UDI à l'élection municipale, prenant acte de la volonté du maire de ne respecter en rien le vote des Briançonnais en signant à moins de 2 semaines des élections des projets dans l'urgence, sans concertation et sans stratégie, qui engageront pourtant la ville pour les années à venir, prend plusieurs engagements fermes concernant le projet de Coeur de Ville :

 

- Nous mettrons à l'étude dès le lendemain de notre élection toutes les possibilités de déplacement de la chaufferie bois.

Construire une usine à bois en plein milieu du futur coeur de ville est une folie qui rendra impossible la revitalisation des casernes - quel promoteur voudrait construire un hôtel ou un projet touristique à côté d'une usine? - et pénalisera très durement les propriétaires de tout le quartier en faisant baisser la valeur immobilière de leurs biens, sans même parler des désagréments induits par le passage des 36 tonnes avenue du 159ème et de la fumée pour l'ensemble du centre ville et jusqu'au Serre-Paix.

 

Une hypothèse sera privilégiée : la construction de cette dernière à l’entrée de Briançon, près de la station d’épuration de la SEERC. De cette façon, nous trouverons autant de place disponible, via des terrains communaux, que de possibilités d’extensions futures.
Les flux d’air dont bénéficient les bords de la Durance sont également un facteur naturel sur lequel s’appuyer pour permettre l’évacuation des fumées.
 
Enfin, une telle construction à cet endroit permettra d’éviter la circulation des camions dans Briançon, mais nous offrira également la possibilité de réaménager tout ce secteur d’entrée de ville.
 
- Une proposition sera faite au groupe AEGIDE pour échanger la parcelle de la Caserne Colaud où la résidence senior services vise à être construite contre une autre parcelle côté Berwick, exposée plein sud. Le projet devra être revu afin de pouvoir d'une part, conserver l'actuel parking, et d‘autre part privilégier la construction de projets hôteliers et touristiques à proximité de la passerelle en cours de construction.
 
Notre projet permettra ainsi, plus tard, de faire enfin la liaison voiture, entre le parking souterrain de central parc et la rue René Froger, afin de réorganiser la circulation aujourd'hui difficile aux abords du pied du Prorel
 
- Nous voterons dans le budget modificatif que nous soumettrons au Conseil municipal avant la fin avril la prolongation de cette même passerelle afin qu'elle rejoigne directement la télécabine du Prorel et ne s'arrête pas via des escaliers en face de celle-ci comme c'est le cas dans le projet actuel. Cet accès direct aux remontées mécaniques nous permettra de valoriser l'ensemble des casernes côté Colaud pour y construire les projets de lits touristiques qui manquent cruellement à la ville pour redynamiser son activité de station.
 
- Nous remettrons immédiatement en cause le schéma actuel d'urbanisme prévoyant quasiment 14 000 m2 de commerces dans les casernes, alors même que nous connaissons aujourd'hui une baisse d'activité commerciale sans précédents et plus de 80 commerces fermés sur le territoire communal.
 
 
Ainsi, notre stratégie pour les casernes aura deux axes :
 
Côté Colaud, priorité au tourisme pour faire redémarrer l'économie de la commune;
Côté Berwick, priorité aux services, avec la mise en place dans l'existant d'une salle des fêtes avant fin 2014, la mise à l'étude d'un projet de regroupement des services municipaux, et la place pour d'autres projets créant de la richesse et des emplois, dont la résidence service seniors.
 
Construire une chaufferie en plein centre-ville, une résidence seniors à proximité du seul endroit où nous pourrons valoriser l'accès aux remontées mécaniques, c'est rendre quasi impossible la réussite de la revitalisation de nos casernes.
 
Ces constructions ne sont pas adaptées à notre paysage, à notre environnement, à notre identité Montagne.
 
Un seul moyen pour les Briançonnais de se faire entendre : se déplacer massivement aux urnes le 23 mars et changer d'équipe pour changer Briançon.
 
Nous ne pouvons plus continuer à bétonner notre ville.
 
 
 

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